LE PRIX AHMADOU KOUROUMA
A propos du prix
En 2004, le salon africain décidait de lui rendre hommage en créant un prix littéraire qui porte son nom. Décerné chaque année dans le cadre du salon du livre de Genève, le prix Ahmadou Kourouma récompense un·e auteur·rice d’expression française, africain ou d’origine africaine de l’Afrique subsaharienne, pour un ouvrage de fiction – roman, récit ou nouvelles – dont l’esprit d’indépendance, de lucidité et de clairvoyance s’inscrit dans l’héritage littéraire et humaniste légué par le romancier ivoirien.
Outre la reconnaissance littéraire et le rayonnement médiatique pour lauréat·e, ce prix est également doté d’une somme de chf 5’000.-.
Lauréate 2025
L’autrice d’origine ivoirienne Véronique Tadjo a remporté le prix Kourouma pour son roman Je remercie la nuit (Mémoire d’encrier). Dédié à la mémoire de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, ce prix littéraire lui a été remis le vendredi 21 mars sur la scène « la fenêtre sur le monde ».
Publié en août 2024, Je remercie la nuit dresse un portrait poignant de la jeunesse africaine, de sa vivacité, ses luttes, ses déceptions et ses promesses d’avenir.
LES AUTRES OUVRAGES FINALISTES
Après une première sélection du jury le 16 janvier, les 6 titres finalistes ont été dévoilés :
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Jacaranda de Gaël Faye (Grasset)
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Les portes de Gauz (Le Nouvel Attila)
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Rapatriement de Eve Guerra (Grasset)
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Le dernier des arts de Fary Ndao (Présence Africaine)
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Adikou de Raphaëlle Red (Grasset)
JURY du prix

Romuald Fonkoua

Nine Simon

Mohomodou Houssouba

Isabelle Chariatte

Valérie Marin La Méslée

Iréna Wyss
LES LAURÉAT·ES
(Re)découvrez tous les ouvrages primés depuis 2004.
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2025
Véronique Tadjo : Je remercie la nuit (Mémoire d’encrier) -
2024
Bessora : Vous, les ancêtres (J.C. Lattès) -
2023
Beata Umubyeyi Mairesse, Consolée (Autrement). -
2022
Osvalde Lewat, Les Aquatiques (éditions Les Escales) -
2021
Blaise Ndala, Dans le ventre du Congo (éditions Seuil) -
2020
Hemley Boum, Les jours viennent et passent (Gallimard) -
2019
David Diop, Frère d’âme (édition du Seuil) -
2018
Wilfried N’Sondé, Un océan, deux mers, trois continents (Actes Sud) -
2017
Max Lobe, Confidences (Zoé) -
2016
Beyrouk, Le tambour des larmes (Editions Elyzad) -
2015
Mohamed Mbougar Sarr, Terre ceinte (Présence Africaine Editions) -
2014
Mutt-lon, alias Daniel Alain-Nsegbe, Ceux qui sortent dans la nuit (éditions Grasset)
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2013
Tierno Monénembo, Le terroriste noir (éditions du Seuil) -
2012
Scholastique Mukasonga, Notre dame du Nil (éditions Gallimard collection Continents noirs) -
2011
Emmanuel Dongala, Photo de groupe autour du fleuve (éditions Actes Sud) -
2010
Florent Couao-Zotti, Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire (éditions du Serpent à plumes) -
2009
Kossi Efoui, Solo d’un revenant (éditions du Seuil) -
2008
Nimrod, Le Bal des princes (éditions Actes Sud) -
2007
Sami Tchak, Le Paradis des chiots (éditions Mercure de France) -
2006
Koffi Kwahulé, Babyface (éditions Gallimard) -
2005
Tanella Boni, Matins de couvre-feu (éditions du Serpent à plumes) -
2004
Esther Mujawayo et Souâd Belhaddad, Survivantes. Rwanda, dix ans après le génocide (éditions de l’Aube)