Les expositions
LES EXPOSITIONS DU SALON
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Corto Maltese, voyages et inspirations
Alors qu’Hugo Pratt s’éteignait en Suisse il y a 30 ans, le salon du livre de Genève en collaboration avec la société Cong présentera une grande exposition dédiée au célèbre aventurier Corto Maltese et à son créateur. « Corto Maltese, voyages et inspirations » explorera les influences et les récits ayant façonné la légende de ce « gentilhomme de fortune » et présentera les deux techniques expressives d’Hugo Pratt, l’encre de Chine et l’aquarelle, qui rendent ses traits immédiatement reconnaissables.
Elle sera articulée autour de :
La biographie d’Hugo Pratt avec des photographies retraçant les moments clés de sa vie d’aventures pour comprendre comment ses voyages, ses rencontres et ses lectures ont inspiré ses histoires et donné naissance à des personnages inoubliables.
La biographie de Corto Maltese à travers les aquarelles réalisées par Pratt en 1976 pour illustrer la préface de la première édition italienne en couleur de La Ballade de la mer salée (Albatros).
Une mosaïque de visages, présentés dans un style photo-documentaire, mettant en évidence la quantité et la variété des ethnies représentées dans la série Corto Maltese.
Un parcours central entraînant les visiteur·ses dans les nombreux voyages effectués par le marin durant les trente premières années du XXe siècle, des Caraïbes à l’Éthiopie en passant par l’Irlande, la Patagonie ou la Guinée.
Un parcours périphérique mettant en lumière les inspirations littéraires qui imprègnent les histoires de Corto Maltese : de Herman Hesse à Jack London, de Stevenson à Melville, sans oublier les poètes et explorateurs qui jalonnent cet univers riche en références.
Du documentaire Trait pour Trait de Thierry Thomas sur la vie d’Hugo Pratt qui offrira une vision exhaustive de sa vie, de ses voyages et de son œuvre.
En parallèle, une rencontre autour de l’exposition sera organisée le mercredi 19 mars à 14h sur la scène fenêtre sur le monde.
Corto Maltese, un personnage romanesque
Né à Malte en 1887, Corto Maltese est un marin et aventurier, un «gentilhomme de fortune», fils d’une gitane de Gibraltar et d’un marin anglais. Héritant de l’esprit méditerranéen de sa mère et du goût du voyage de son père, il incarne un Ulysse moderne, un explorateur pour qui le voyage, physique et spirituel, dépasse la simple quête d’un but.
À travers ses aventures, souvent initiées par la recherche d’un trésor ou d’un mystère, il poursuit une exploration de l’inconnu, où l’amitié et le respect des autres et de l’environnement sont essentiels.
Ses récits, se déroulant dans les lieux les plus variés du globe au début du XXe siècle, mêlent réalité et imaginaire, avec des rencontres marquantes de figures historiques comme Staline ou Butch Cassidy. Les références littéraires imprègnent son univers, rendant hommage aux écrivains engagés tels que Hesse, Stevenson, Hemingway, Jack London ou Rimbaud.
Aventurier curieux qui reste sceptique face aux solutions faciles et aux flatteries, Corto Maltese est un voyageur qui n’hésite pas à affronter des chemins à la frontière du rêve et de la folie. Un personnage romanesque.
Photographe voyageur - Rencontre éphémère
C’est autour du thème « Rencontre éphémère » que « Au Tigre Vanillé » organisera ses deux expositions. Photographe suisse comptant parmi les finalistes du Concours du Photographe Voyageur, David Olifson présentera une série de clichés capturés lors de ses nombreux voyages à travers le monde. Chaque image, immortalisant des humains ou des animaux saisis dans leur environnement naturel, sans pose ni artifice, racontera une histoire unique et authentique.
En parallèle, les images des autres finalistes du Concours seront également exposées tout au long de l’événement.
Photographe suisse autodidacte, David Olifson possède une technique très sûre, un sens exceptionnel des couleurs mais surtout un regard unique qui lui a permis d’être récompensé par plusieurs prix. Au fil de ses voyages, il continue de se perfectionner et à se distinguer par son approche unique, qui consiste à appliquer le même traitement artistique à ses photographies d’animaux qu’à ses portraits de personnes.
1995-2025 : 30 ans d’engagement pour l’accès à l’information
Pour ses 30 ans, la Fondation Hirondelle exposera 30 clichés de 12 photographes de renommée internationale dont la photographe nigérienne Apsatou Bagaya, le photographe tunisien Lotfi Rahmouni, le photojournaliste basé en Ukraine Florent Vergnes, la reporter photo-vidéo française Olympia de Maismont ou encore les primés Gwenn Dubourthoumieu, Lâm Duc Hiên et Jason Florio. Une exposition qui offrira un aperçu du travail de la Fondation, de l’univers de ses missions et de ses objectifs.
De l’Ukraine à l’Afrique centrale, en passant par le Sahel, la Tunisie ou le Myanmar, la mission de la Fondation Hirondelle est d’offrir aux populations une information indépendante, crédible et non partisane afin de contribuer à la résolution des crises et à la construction de sociétés plus apaisées. Organisation suisse à but non lucratif, la Fondation Hirondelle a créé et développé 23 médias dans 22 pays confrontés à des crises majeures depuis 1995.
Maurice Zundel, un mystique réaliste
L’exposition proposée par la Fondation Maurice Zundel permettra de (re)découvrir les écrits visionnaires, percutants et souvent dérangeants du prêtre et penseur suisse, cinquante ans après son décès.
Elle présentera notamment une douzaine de panneaux retraçant les étapes clés de sa vie, en lien avec ses écrits. Deux tables mobiles présenteront les 20 ouvrages de l’auteur, huit tomes déjà publiés de ses œuvres complètes, deux anthologies récentes ou encore le bulletin Présence de Maurice Zundel. Un espace sera aménagé pour des échanges personnalisés et des dédicaces par l’abbé Marc Donzé et le pasteur Virgile Rochat.
Né à Neuchâtel en 1897 et ordonné prêtre en 1919, Maurice Zundel est éloigné par son évêque en raison de son originalité et mène une vie modeste dans plusieurs villes européennes. Après avoir été aumônier au Caire pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert comme prêtre auxiliaire à la paroisse du Sacré-Cœur à Lausanne jusqu’à sa mort en 1975.
